Il y avait bien longtemps qu’une hype de cette envergure n’avait pas éclipsé les sorties du moment. Je me rappelle de suède ou d’oasis (qui avaient bien d’autres arguments que la musique pour ramasser les suffrages).Avec strokes on est loin des petites frappes de Manchester. Certes aussi connu (si ce n’est plus) pour ce style qui va être la nouvelle tendance que par sa musique (tiens ma pré intro est morte !) stokes réinvente pour le bonheur des nostalgiques ce son et cette dynamique souvent infranchissables pour les autres productions. Globalisant en un disque la rythmique du velvet, la vélocité de télévision et la furie (chez eux bien timide) du fall. Que ce soit modern age(single de la mort, celle de lou reed au fond d’un puis) ou la dynamique unique de someday meilleur single 1968 tout était déjà gravé dans l’histoire. Le reste est à l’arraché mais authentique. Strokes n’invente rien et n’inventera jamais certainement rien. Mais qu’importe, ce groupe est-là au moment clef, celui de la renaissance de la six cordes. Ce grand coup de manche symbolisera pour un temps, une époque révolue mais vibrante. Ce disque finira dans un carton avec vos vieilles fringues à la mode, celles que vous ressortirez dans dix ans avec le même plaisir, et c’est déjà pas si mal. The strokes existe et personne ne s’en plaindra.