C’est une jeunesse énervée qui se présente à vous. Rageant et tendre à la fois SMSS mobilise les troupes d’une armée, plus pour effrayer que pour engendrer le conflit. On est dans l’intimidation plus que dans l’affrontement (holiday movie). Le combo parvient avec une maestria étonnante à mélanger la rage à des appétences musicales du côté de la mélancolie atmosphérique ; Il est clair que le deus des débuts est ainsi un parrain tout trouvé dans ce mélange fougueux et mélancolique, il est aussi évident que pour l’émotion simple ce chant rentré et susurré (colour side) fera l’affaire. A l’instar de franck black dans sa meilleure période le groupe rentre trois chansons en une (serial killer) faisant l’économie d’un tribunal interne pour choisir ce qui doit ou ne doit pas. SMSS regarde son époque de côté, lui tirant en pleine face une balle qu’elle aura du mal à retirer sous peine de perdre de vue une étoile qui ne mérite pas de filer. A découvrir d’urgence..