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Quelle idée de passer un été à Paris, quand le métro ne fait plus salle comble, quand le bus de la ligne 43 peut ralier la gare du nord à Neuilly en moins de temps que je vais mettre pour écrire ce papier. Premier volet des quatres saisons de Steven à Paris, l’été est donc au rendez-vous. Si on regrette aisément la pochette (qui devrait se battre avec Morrissey pour la pochette de mauvais goût de l’année) il ne pourra en être autant de ce disque à la facture esay listening dans une bouteille de whisky siroté le temps d’un paris plage à vous faire aimer le sable le long des berges de la Seine. Loin d’être une surprise, Un Eté à Paris est la confirmation de ce que nous avions entraperçu sur les démos du même nom. On retrouve avec délectation ces titres s’enchainant comme des vagues (Return From GaIa Dix) sur des plages sous un calme " Guyotien ", car il est calme le jeune homme. Pas trop, juste ce qu’il faut pour émerveiller des sens trop souvent laisser de côté par les aléas d’une vie en formule 1 et par des nerfs comme des articles de chez Phildars. Caliméro est toujours cet être fragile et perdu dans un monde de brutes, mais Steven le porte dans son olympe, juste à côté d’un lincoln memorial à la stature fière de la beauté mélancolique. Alors si Death Of A Cousin ressemble à beaucoup d’autres morts, le corps est ici dans un linceul à la clarté toute simple. Un été à Paris, un été simple entre la mélancolie de la fin du printemps et la nostalgie du début de l’automne. Coup de cœur de l’été.




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