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Souvenez-vous, un soir de NPA un zizi, une bistouquette et Alain de Greff obligé de sauver le navire via des excuses qui ne ressemblaient pas à la subversion (peut-il y avoir de la subversion à la télévision ?) de la chaîne du foot et du foutre. Le rapport avec Shizuka est tiré par les cheveux (autre élément marquant de cette prestation) mais en écoutant ce disque j’ai pensé à ce que pourrait être Treponem Pal en 2006. Un alliage moins chaotiquement mélodique et plus ancré dans une passion, l’électronique. Sound system aux influences diverses (comment ne pas penser à Massive Attack sur l’inquiétant 3) équilibre et une fête du son sans jamais dépasser les limites du temps, et c’est aussi là que le pari s’est gagné. Car comme dit l’autre mieux vaut une petite chanson en bonne santé qu’une longue irritable et fatiguante. Shizuka préserve la patience de son auditeur via des pulsions massacrantes, des emplettes autres que soldées afin de garder une fraîcheur que le rabais ne connaît plus par trop d’essayage. Si équilibre ne laissait pas l’envie s’installer, en se dénudant, il laissera apparaître une cohérence et une imagination que les apologistes de la narration obligatoire pourraient bien prendre en pleine poire. A découvrir.




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