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En cette année de reformations de groupes des années 90, j’ai bien cru au retour d’un de ces one shot magnifique (bloc party and co devraient se méfier de leur avenir) en l’occurrence les formidables et bondissant Frank and walters. Leur trains boats and planes à l’époque m’avait fait aimer la coupe de cheveux de notre Mireille nationale, et surtout m’avait permis d’expérimenter le stage diving dans une salle vide de la région champenoise. Que nenni, pas de Franck and walters ici, mais plutôt une version molle de ce qu’aurait pu faire les trois Irlandais s’il n’avait pas tout donné dans un premier album impeccable. C’est Redjeston qui nous avait éconduits à l’entrée, pour nous remettre sur le droit chemin pour la suite. Mais la suite il n’y en aura pas, tant les longueurs abyssales de ce disque nous donnaient des envies de regarder sans drogue le grand bleu version longue et de trouver cela bien. Suite de mélopées usées jusque-là corde, Redjetson prend des fléchettes et s’obstine à prendre le temps d’un Ivan Lendl des grands jours au moment de servir (this, every day, for the rest of your life), pour finir par les mettre une à une dans les yeux énervés du patron de bar. Il était alors plus que pathétique de ma part de penser à mes trois Irlandais autrement que dans une maison de retraite un jour de lundi de Pentecôte, et de ressortir un vrai disque chanté avec le ventre et joué avec les tripes et pas seulement avec le frein à main et des shamallow plein les poches.




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