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En bloquant l’histoire et la culture dans les années 60, Carly Sings pouvait prendre le risque d’être une poupée vidée de son. Comme April March chez Tricatel , elle pouvait se prendre la douceur de cette époque en pleine face, avec comme papier cadeau, un des immondes revêtements de murs qui semblaient devoir égayer nos maisons. La candeur de côté, Carly Sings est comme une Mary Poppins sans excentricité, une fille mutine qui butine et caresse les cordes de sa guitare, comme une Françoise Hardy qui aurait mélangé son amour du folk avec un liant plus sucré. On pourrait comparer cette écriture avec celle de Feist sauf que l’ancienne protégée de Gonzales réalise son strip tease sentimentale avec une combinaison plus en rapport avec les codes de son époque. Votre teppaz est probablement aussi de votre époque, donc numérique, George Harrison n’est certainement pas en tête de votre short list des musiciens les plus cool de la terre, mais « The Glove Thief » est une saine plongée dans un univers qui se veut avant tout introspectif et timide. Des 60’s misent à l’aspartame, et juchée sur la colline d’un pays fort fort lointain. The Carly Days




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