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Si les arpèges cristallins cherchaient, un refuge où passer l’hiver sans subir les attaques du froid et de la rage combinée, ils trouveront celui-ci chez Portal. Portal, ou l’art de mettre des rythmiques tribales au milieu d’un champ de lave blanche brûlante et lente dans son avancé. Mais le repos ne sera pas garanti pour ces arpèges, car en s’amusant des accidents sonores (endgame) Portal les transforme vite en un lieu d’angoisse, en un lieu ou l’on test nos limites au bruit (consumed) alors que derrière la souffrance la mélodie du paradis sonne avant un long tunnel de la rédemption. Alors la quiétude certes, mais après un exorcisme (resolution) glacial, faisant des siennes avec nos peurs intimes à en devenir jouissif (sometimes). Le repos venu la chambre sera secouée du frisson de l’aurore (bloodline) nous faisant songer à ce que pouvait être 4AD quand il donnait à la vapeur des idées de compositions plus solides. Passons l’hiver avec Portal, il y fera peut-être moins froid que dehors, mais ce n’est pas gagné. Rafraîchissant et glacé.




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