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En sortant la tête de l’électricité de ce sixième album de Manta Ray je ne pouvais que prendre une bouffée d’air pur et tonifiant (Torres De Electricidad) tant le disque m’aura chahuté et poussait de plus en plus vers le fond. Aussi loin du trip hop que la télévision peut l’être de la liberté, Torres De Electricidad me fait autant penser aux fantômes qui pouvaient se balader dans les chansons de Portishead qu’a l’étouffement progressif que nous infliger le Nearly God de Tricky (le fantastique Como La Sal) en passe de toucher du bas les bras du shinning. Ici le style il faut le chercher du côté des Stooges de Fugazi ou de Joy Division, le tout agrémenté d’une saxo inhumée par nos services depuis la mort de Mark Sandman et de sa Morphine. Disque pesant, Torres De Electricitad donne des sueurs froides sous un déluge tripant et dense. Un monstre.




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