Bon attention. Ce n’est pas Gérald qui chante sur ce disque, ni moi-même aux platines. Vous allez me dire et pourquoi pas dans le sens inverse. Je répondrai simplement : pas de polémique. Ada est en fait Michaela Dippel, charmante allemande, qui a eu la bonne idée déjà de prendre comme pseudonyme Ada et ensuite de sortir ce " Blondie ". Un disque d’electro pop, mélangeant la voix vocoderisée de Michaela, des mélodies tantôt douces et subtiles, tantôt agressives et subversives. Le tout jouait avec une certaine maestria qui donne toute sa classe à ce disque. Tous les morceaux sont taillés pour le dance floor, mais un dance floor inquiétant où tout le monde se regarderait, soupçonnant l’autre de mauvaises intentions. " Cool my fire "…C’est pas moi qui le dit. Michaela s’amuse parfois comme sur " the Red Shoes " sorte de morceau euro pop, parfait pour les charts, sauf que Michaela s’amuse à rajouter des bruits de jouets, des brames de cerf et autres sucreries. Quelques longueurs entravent la bonne écoute de l’auditeur, le déconnectant de temps à autre du fil conducteur. Mais " Blondie " est un concentré de disco mobile destroy, avec un pneu crevé. Allez viens Gérald on va chauffer la piste. En vous remerciant .