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Ce disque est une expression de la sensibilité masculine. Une mélancolie poignante, un disque de dandy touché en plein cœur, une ode à la noirceur. Antony chanteur androgyne, à la voix aigre douce, hanté par Lou Reed ou Bowie, tire ce disque vers la lumière blanche. Celle du fond du tunnel. " I’m a bird now " est libéré des carcans habituelles de la pop, lorgnant vers la soul, le jazz. Un disque tout en touché, très chic, comme influencé par une ville, New York, et par l’ambiance qu’il y règne ou surtout qu’il a pu y régner. Comme si tout se déroulait dans un cabaret, celui de Blue Velvet, où Antony and the Johnsons, raconteraient leur vie, leur expérience de la vie. Une expérience forcement triste et douloureuse. Rufus Wainwright, Devendra Banhart, Boy George ou encore Lou Reed, s’associent à leur malheur. Et tentent de réconforter Antony, en partageant, le temps d’une chanson, la mélancolie de la vie. Et finalement ses moments de tristesse, nous amènent de grands moments de joie. La vie est ainsi faite. Difficile de ne pas sombrer, difficile de ne pas avoir de petits pincements, des frissons. Un grand disque. En vous remerciant.




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