> Critiques > Labellisés



Comme on le dit parfois avec une élégance qui ferait passer Bigard pour un professeur de bonnes manières, nos Joyliner ne sont pas les perdreaux de l’année, et N.A.I.L. n’est pas le disque faisait la part belle à la tendance actuelle. Toujours illustrés par l’illustrateur Mezzo, les Joyliner distillent un rock direct et franc du collier, à l’élégance brute, portant à merveille la converse avec un costard Kenzo. Si Deus ou Sonic Youth sont cités, REM via « perfect strange attractor » ou même sur « permafrost » pointent sa queue de dinosaure, à moins que ce ne soit la voix de Richard qui trouble notre jugement. Ce qui est sûr c’est que les influences sont multiples, et c’est même Pavement qui a le droit à son clin d’œil sur « Stockholm syndrome », chanson finale de ce EP, chanson qui a la Goo attitude, dans le milieu hostile de la prise d’otage. Comme dirait un type vulgaire, un putain de bon disque.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.