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La galaxie d’origine de Jeniferever est loin d’un soleil brillant. Les astres qui ont pu donner une chance à la vie ont pour nom Cure ou Mogwaï. En dessous pas de lumière ou que très peu, sous un épais nuage de poussière, des restes des suiveurs qui ont rapidement cramés en voulant toucher de près ces étoiles. Restant sur un sol contrarié par des phénomènes brusques (Ox-Eye), ce groupe joue une musique dépourvue d’éclaircie, tout juste des éclairs percent un ciel sombre (Sparrow Hills). Si on ajoute à cela une voix frêle qui n’est pas sans nous rappeler celle des catchers, Jenifever est un disque presque fragile, souffreteux, une suite de chansons comme des petits appels à un secours que l’on sait impossible, la couche à traverser est trop épaisse. Irrespirable sur la longueur, ne songeant jamais à escalader des montagnes pouvant permettre de reprendre une respiration quasi inexistante, Jeniferever reste, avec une certaine complaisance, dans une altitude ne lui permettant pas de toucher les étoiles, même noires. Un long travail, pénible, mais fragile et sensible à la fois.




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