Clark est projectionniste de profession, c’est à dire qu’il est le seul à ne nous voir que de dos et à prendre un malin plaisir à nous plonger dans le noir quand nous sommes à équidistance de la machine à pop-corn et notre siège rembourré. Passionné de cinéma indépendant, Clark en a l’attitude, une pochette savamment stylisée, reprenant la caméra du garçon mais aussi des signes qui pourraient rendre dingue un producteur de décalcomanie. De ce grand simili n’importe quoi il en sera question le temps de onze titres qui mélange les genres sans jamais pousser les choses, comme si la nuque humide le chez d’orchestre faisait un pas devant deux pas en arrière. Pop voir disco matinée d’electro avec une attitude tiède et mitigé, behind the stars est un disque centriste, une œuvre qui devrait voir autant les fans de Georges Mickael intéressés que les auditeurs de Lenoir moyennement hilare. Alors quand un dossier de presse se permet de son côté de nous inciter à la cuisine du dimanche soir, nous ne pourrons lui montrer nos dents caramélisées par autant de sucrerie. Un autre matin probablement.