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Même si le mois de Juillet fut l’un des plus automnal de l’histoire la météorologie, méfiez vous des agences de voyages véreuses qui pourraient, vous promettant le soleil la joie et la bonne humeur, vous envoyer à Bristol. N’ayant jamais séjourné dans cette ville, je suis certainement mal placé pour me transformer en pourfendeur du tourisme outre manche, mais pour votre info Bristol est la ville de Portishead de Tricky et j’en passe et des moins joyeux, mais aussi la cité de Crescent. Après quatre années de silence, le retour de Crescent pourrait s’apparenter à un mauvais trip (a bad trip dirions nous). Enregistré dans des lieux aussi fantasque (pour y enregistrer de la musique) qu’une forêt ou une voie ferrée abandonnée, little waves a surtout été enregistrée au bord du cahos, juste après la déflagration dans un placard résistant tant bien que mal aux irradiations. Crescent laisse son écriture soignée connaître un sort cruel, celui que Lou Barlow pouvait jeter à ces chansons magnifiques. Pas un hasard si little waves m’ai fait réécouter not too amused de bakesale. Il y a dans ces chansons autant de monstres rodant au derrière de la porte. Quasi acoustiques, les titres s’enchaînent sans que les trompettes de la mort (le très beau nearly ready) ou du désespoir ne sauve ses diamants bruts de la poussière sous laquelle cette attitude les mets. Car comment prendre cette démarche autrement que pour un pose arty, un doigt bien droit qui ne peut qu’énerver les contrariés de la page blanche. Il restera des chansons, et cette impression qu’il ne doit pas faire toujours bon vivre à Bristol. Un grand disque altéré.




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