> Critiques > Labellisés



Ce disque traine sur mon ipod depuis des lustres, sans jamais en sortir, mais sans jamais non plus inspirer un papier quelconque. C’est qu’il est long à démarrer ce premier album de Seagull Strange. Trente secondes de quasi silence avant le tube « The Clone Learus », trente secondes de panique à se demander si les batteries de mon lecteurs ne sont pas vides, ou pire que mes oreilles ont définitivement rendues l’âme. Pourtant il est ensuite facile de rentrer dans ce disque. Composé de mini tubes en puissance (« Love’s Sick Desease ») il déroule avec une clarté que l’on retrouve plus guère que dans les blagues carambar. Pas une once de phase d’ombre, de plan caché, de strate de son compressé, et s’ouvrant après des écoutes successives. Non « Better Angels Of our Nature » est un disque qui vous veut du bien, et qui sait que le temps est compté. Alors si sa seule et unique liberté sera de nous faire patienter une trentaine de secondes, il assouvira ensuite notre volonté de toucher du doigt le confort que nous n’avons de cesse de chercher au quotidien, même si au final le canapé moelleux ou le fauteuil qui épouse votre dos, n’aura comme finalité que de vous endormir. N’est ce pas là le danger de ce disque confortable et cousu avec minutie ? Après cela répondez à cette question, l’absence de gêne n’est elle pas synonyme d’un acharnement qui confine au travail d’orfèvre. Attention aux mouettes.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.