C’est tata Josiane qui va être contente. Prétextant de ne pouvoir mettre entre toutes les oreilles les missiles de ma discothèque, je suis ostracisé comme il se doit quand il s’agit de donner à entendre et à danser aux convives d’une soirée familiale. L’autorisation donnée un beau soir m’a redonné l’envie de partager un repas froid avec du vin tiède. Me donnant carte blanche je laissais à tata la possibilité de suer sous sa gaine, aux rythmes des beat des frères chimiques. Lui parlant de big beat, elle failli me spolier avant que je lui fasse comprendre que la reine d’Angleterre avait elle aussi du beat dans son vocabulaire. Les frères chimiques reviennent avec un énième album sans surprise, mais toujours avec ce savant mélange d’explosion rythmique, de rock tranchant et de guest supra tendance. Méthode éculée, les chemical brothers donnent ce que l’on attend d’eux, une bonne dose de songwriting (non bon je blague) une bonne dose de créativité (la mangeoire se devisse) du head bagging pour des pieds dans la tête. Nous avons besoin d’y croire à défaut de nous pâmer. Le bonheur peut être dans le beat (version Jane Birkin les filles). Distrayant.