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Plus de 40 balais au compteur, plus de la moitié à écouter Lenoir, à vous donner le vertige. D’autant plus à l’heure où France Inter (enfin ce qu’il en reste quand on pense à Inter comme une station digne) propose à Lenoir d’exercer à l’heure où certains dorment, d’autres baisent, à l’heure ou Philippe Val s’astique probablement le Nicolas on contemplant avec mépris son cursus, qui dans un temps ancien lui faisait dire avec le frangin Font « Bienvenue dans mon cul ».

S j’ai un semblant de culture musicale c’est qu’un soir mon doigt a glissé sur un bouton d’une radio FM, et que je suis tombé sur cette voix, et sur cette façon de parler de musique pas comme les autres. Pendant que Zegut éructait comme un porc son wango tango, un type classe proposait via Assayas, Barbarian ou Viviant une musique qui nous sortait du top 50 Ultra fédérateur pour les moutons. En plus de vingt ans j’ai collectionné les moments de vie, la première écoute d’un morceau de Dominique A, le numb de portishead alors que dehors il faisait chaud, une black session des cocteau Twins au bord des larmes, Joy Division les larmes au dessus du bord…. J’ai toutes les sessions sur de bonnes vieilles K7, encore maintenant je conservais le support pour les dernières, et rien que d’employer le passé j’ai la rage au ventre, et pourtant mon ventre a de quoi être trituré depuis le début de l’année.

Il y a plus de dix ans je lançais un site de contestation suite à l’annonce de la fin de session (le soir de la session de Calexico). Cela m’a donné l’occasion d’avoir Bernard ou Michelle au téléphone, me racontant les rendez vous avec JLH, eux comme des enfants pas sages, lui comme l’instituteur façon naphtaline. Plus de dix après JLH est de retour avec Val comme le siphon de la république.

Alors que faire, nous les enfants de Lenoir, nous pouvons brailler encore et encore, ou tout simplement parler de l’amour que nous avons pour le duo qu ‘il forme avec Michelle, car dans ce monde de tarés, j’ose espérer que l’amour pourra toujours dépasser la connerie. Petite tribune au bout de la fatique

Caresses et bises à l’œil…humide