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Ce nouveau groupe nous arrive tout droit de Brooklyn. Si il se sont rencontrés en 2009, il aura fallu attendre 4 ans pour aboutir à cet album. A l’époque Randy Bergida entamait une carrière solo après le split de son premier groupe Skidmore Fountain. C’est alors que Mike Thies de Live Footage, ainsi que Abe Pollack le rejoignit pour fonder ce qui deviendra The Letter Yellow.

Ce premier album est comme une ballade dans New York, chaque rues traversées servant de prétexte à une histoire, à une conversation péchée au grés des rencontres. Plutôt pop rock, le disque s’est presque se faire soul (Hope Street) nous caressant comme l’ombre d’un building peut nous rafraichir quand la chaleur plombe l’atmosphère de la big Apple. New York est vu ici comme un pays, un royaume qui aurait comme teinte celle des quartiers qui sont liés parfois artificiellement par une passerelle.

Mais Letter Yellow ne fait pas dans la musique New Yorkaise comme nous l’apprécions le plus de l’autre côté de l’Atlantique, nous sommes loin des dirty boulevard, de la tension souterraine, des respirations de Tom Verlaine, le groupe faisant plus dans la pop rock, alignant plus des ballades à reprendre dans le creux des oreilles, plutôt qu’à faire fondre dans une cuillère avant injection sous cutanée.

Alors si l’on met de côté « Bar blues » qui n’amusera que les fans de country que l’on pratique dans les MJC de bas Rhin, tout ce tient, le chant de Randy pouvant être assimiler à un lointain cousin de Morrissey qui chanterait des chansons écrites par un abonné régulier à la méthode assimile « je fais des pop song pour les nuls ».

C’est au final une ballade pas désagréable mais qui ne plonge pas totalement dans NY, ou alors celle ci est devenue aussi triste que Paris un 15 Août. Letter Yellow passe à l’orange.




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