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Quand un Archive, en l’occurrence Dave Pen, rencontre un Birdpen, Robin Foster, ils continuent à former deux corps distincts, mais avec une vision unique de travailler ensemble, sur un projet qui séduira une bonne partie d’un disque, qui finira par se perdre sur la fin dans des atermoiements pour stade qui jureraient presque avec le début du disque.

Car les trois quarts de cet album sonnent comme du Interpol avec la plèvres déchirées et les idées trempées dans un vitriol, qui au final n’est que l’incarnation liquide de notre quotidien. Inspirés par George Orwell, les textes de Dave Pen font ici mouche, surtout quand ils rencontrent une new wave tout aussi noire qu’emphatique. Pas une once de bonhommie dans ce champ de désespoir froid et lucide, pilonné comme il se doit par une basse hypnotique et des guitares qui ne sont pas sans rappeler certaines envolées d’un The Edge inspiré.

Tout au long de ce disque le duo aura beau essayer de nous faire croire à la lumière, celle ci ne se manifestera que par le biais de briquets allumés sur la fin d’un disque qui plongera dans un mainstream aussi facile que parfaitement maitrisé.

We Are Bodies est un disque bien dans on époque, celle de la profusion des informations, de l’incapacité qu’à notre cerveau à se reposer toujours à l’affut du plus petit battement d’aile d’un quelconque oiseau, et au final un disque qui en fait probablement trop, tombant dans une pop rock pour stade là où son but initial laissé plus présager une représentation dans une salle aux peintures écaillés, avec l’espoir à trouver dans les yeux de ceux qui écoutent. A leur corps défendant ?




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