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Présenté comme " l’album pop " de Shalabi Effect, Pink abyss s’apparente plutôt à un album fourre-tout qu’on pourrait aisément faire passer pour une mauvaise compilation de faces B. Dans ce 3è album, le groupe se la joue schizophrène, s’essayant à plusieurs rôles mais en oubliant à chaque fois d’apprendre son texte. Revêtant la blouse du chimiste débutant, Shalabi Effect organise la rencontre entre machines stridentes et un piano avare de notes, se trompe dans le dosage et rend l’expérimentation indigeste (message from the pink abyss). En bon hôte il accueille dans son univers infertile une Elizabeth Anka Vajagic pour le coup pas très inspirée (bright guilty world), s’improvise gourou pendant qu’un chœur aliéné se livre à diverses incantations (iron & blood), avant d’offrir une parodie de Valley of the giants dans une ambiance psychédélique-électrique. Le temps d’un seul morceau (we’ll never make it out of here alive), Shalabi Effect retrouve la recette miracle qui avait fait de ses deux précédents albums un mets délicieux en terme d’expérimentations imprégnées de sonorités du Moyen-Orient. Mais où est la pop dans tout ça ? Il faudra chercher du côté de " blue sunshine ", condensé de pop guillerette menée par une trompette, qui se cantonnera à son rôle de réveil pour les dimanches matins ennuyeux. Enfin on se rassurera en se disant que le prochain album ne peut qu’être meilleur.




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