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Après un premier album qui a vite fini dans la cdthéque de ma benjamine, pour qu’elle n’arrive même pas à l’épuiser. Après une prestation live à Reims dans le cadre du festival la Magnifique Society, qui me fera regretter de ne pas avoir profité plus longtemps d’une bière locale qui pouvait se boire à même le tonneau, revoici le groupe en plastique, mais pas fantastique pour une seconde livraison, tout aussi déconcertante. Première question qui est à la production de ce bidule. Un fan de David Byrne et Brian Eno a qui on aurait enlevé toute velléité de création ambitieuse, au profit d’une apathie publicitaire. Que fait Stephen Malkmus dans cette galère, à part venir prendre un chèque pour financer un superbe tour bus pour la tournée revival walking dead de Pavement. Pourquoi Pi Ja Ma est, elle sortit de son lit à part pour tenter de faire que le marché français tombe en pâmoison vers cette sucrerie faussement survitaminée, mais ouvertement inaudible pour quelqu’un pourvu d’une paire d’oreilles un rien éduqué. Comment Domino a-t-il pu s’accoquiner avec ce produit construit comme on réalise une nouvelle soupe chez Liebig, avec un casting de légumes ? Pourquoi personne n’a tiré les oreilles de Orono Noguchi, chanteuse la plus agaçante vue sur scène, à l’humour éventé d’un campus d’émission de télé. Pourquoi Harry, Emily, Ruby, B, Robert Strange, Tucan, Soul n’ont ils plus de noms, à part pour ne pas jeter le discrédit sur leurs familles.

Autant de questions, pour une réponse, mais comment un disque aussi débordant d’une énergie récréative, écologiquement néfaste peut encore sortir avec les accords de Paris. Si la Pop n’est pas morte, Superorganism vient quand même de lui donner une forme de coup de grâce.




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