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Avant de passer à trépas (c’est la mode en ce moment) qui pourra se targuer d’avoir passé le cap du deuxième album après un premier plein de promesses ? Les kills ? Assurément. No wow et le cri que Pj harvey a du pousser en écoutant ce disque, aussi sexué que rêche, un dry remonté à l’envers chez un médecin légiste, une tragédie, un viol sans coup, mais avec beaucoup plus de plaisir. Surpassant un premier essai déjà très convainquant, No vow donne au manche de guitare d’hôtel une veine gonflée à bloc, alors VV elle, apostrophe notre inconscient et prémédite une envie de divorce latente chez le moindre époux trompé par la pendule. Tout en s’amusant des clichés (love is a deserter) les kills nous prenant au sérieux et redonne un sens au respect de l’auditoire. On est loin de la comédie, de la paire de double pour un match de coupe Davis, les kills, se sera définitivement le couple scénique le plus rock’n rollement abrupte (qui des White stripes ? )me faisant songer que même sous l’eau la vie est belle, car avec eux cette vie est encore plus sèche. C’mon les kills.




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