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Ne vous tracassez pas les neurones : OCS (acronyme de Orinoka Crash Suite), The OhSees, Thee Oh Sees, Oh Sees et Osees, c’est depuis 1997 le même gars, un Californien, John Dwyer, il chante, il joue de la guitare électrique et des claviers et même de la flûte, plus ou moins accompagné entre 2005 et 2017 par Brigid Dawson (elle chante, elle joue du clavier) et, aujourd’hui, hormis le flûtiste fondateur, le plus ancien musicien – le bassiste Tim Hellman – est présent depuis 2014. Blases évolutifs, turn-over élevé et discographie foisonnante (Intercepted Message est le quatrième album en quatre ans sous le patronyme Osees) font que l’auditeur moyen a un peu de mal à s’y retrouver, et l’on ne saurait l’en blâmer, le pauvre. Ceci dit, leur passage cet été à la Route du Rock aura marqué les esprits, tant scéniquement le groupe mené par John Dwyer est solide. « Un disque pop pour une époque fatiguée », tel est le viatique de notre hyperactif en chef pour son nouvel opus ; publié par le label angelenos In The Red Records (King Khan & BBQ Show, The Dirtbombs, Jon Spencer Blues Explosion), Intercepted Message contient effectivement de la pop, mais pas au sens usuel (des jolies mélodies et des arrangements ciselés), disons plutôt une adjonction de putasserie totalement à propos (adjonction d’électronique et de groove), pour une collection de douze titres oscillant entre rock garage, synthpop 80s, dance, proto wave et punk. Le dernier Osees, c’est ça : imaginez que vous êtes en 1983 dans un night-club ubique, qui vous projetterait à la fois au Palace, à The Haçienda et au CBGB. Avec un peu de chance, ce sera l’heure des slows et au son du joli comme tout Always At Night, l’amour sera au rendez-vous, bande de veinards.




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