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Luke Temple voit le jour à Salem, dans le Massachussets. Et à l’écoute du successeur de Hold A Match For A Gasoline World paru sur la label Fargo en 2006, on le découvre un peu sorcier. Avec une herbe pop, une fleur americana et quelques poudres electro, l’Américain compose un philtre d’amour qui agit sur la durée. Snowbeast, offert à la connaissance des auditeurs Français par les membres décidément infatigables de la structure Minimum Music, débute par une ballade derviche tourneur, polyphonique et pop, portée par la voix flutée de Temple, « Saturday People ». Suivront onze titres nécromanciens qui en appellent à l’esprit d’Harry Nilsson ou d’Howe Gelb (qui lui n’est pas tout à fait mort). Parmi ceux-ci, « Time Rolls A Hill » détourne les codes du folk traditionnel et « Conqueror » sonne comme une incantation soutenue par une rythmique quasi tribale. On n’échappe pas totalement à ses origines géographiques...




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