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Chez sorrybut home recording on a une certaine facilité à mettre du sexe et de la lingerie en pochette. Après les immondes nudistes des formidables frères Nubucks, c’est au tour de Citron de nous offrir une page d’un catalogue " Quelle " des années 70 à côté duquel trônait l’appareil bizarre dans lequel on mettait un sein sans savoir à quoi celui-ci servait. Isolation Phonik est donc le premier essai de Citron, groupe entre aperçu et quelque peu écorné sur une précédente compilation du vieux Mad. Loin du bordel ambiant et touchant des frères Nubucks, Citron serait une sorte d’AS Dragon sans pause, mais avec un appétit grandissant d’accommoder tout ce qui passe d’une sauce aigre douce même piquante, quitte à presser à outrance le fruit (oui, bon elle était facile mais fallait quand même la faire). Tantôt épatante grâce à trois notes de piano savamment placées (peut être) tantôt surprenante sur une explosive et pop à souhait Johnny Halliday, à nous faire aimer le porteur de lunettes, tantôt tout simple impeccable quand l’ombre de Pavement se penche sur un The Dead Heart battant encore la mesure. Sans escalader des montagnes pourtant ici bien jolies, Citron s’occupe quand même du temps faisant pleuvoir malgré tout, le temps de se rappeler que l’exhaustivité est souvent la marque des grands. On pariera à nouveau sur Citron, sur un disque avec encore moins de fringue mais plus de piquant. Citron peut vous piquer quand-même.




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