Démêler les pensées qui me tomberont dessus à l’écoute de cet album, revient à tirer le fil en haut de la pochette, en priant pour arriver à rejoindre le pied du N en bas à droite. Car Sowge, outre un nom qui vous interdit de vous tromper dans la prononciation, sous peine d’incorporer l’académie François Bayrou, n’est pas un disque à prendre à la légère. C’est Johnny Wiehn qui se cache derrière ce pseudonyme, musicien que nous avons croisé entre autres, et ce n’est pas rien, chez Frànçois and The Atlas Mountains. Avec son premier album, le sobrement nommé « être Un » , il nous offre une pop française qui trouverait sa place entre les premiers Matthieu Boogaerts, les respirations subtiles et ourlées d’Albin de la Simone (sans la minutie extraordinaire d’Albin) et un Mathieu Chedid (La Trouille) qui ne se prendrait pas pour Jeff Beck pour masquer la vacuité de certains de ces titres. Si l’ensemble de ne rencontrera pas notre totale adhésion sur la longueur, ce premier album permettra à Sowge de laisser un fil entre lui et nous, un axe de communication qu’il sera toujours possible d’utiliser, un autre jour. À suivre.