Exceptionnellement le groupe italien que nous vous présentons n’est pas un groupe de post rock, qui se serait vu un h-jurchangé de fusil d’épaule et de sauce pour les spaghetti en écoutant Ulan Bator. Buenretiro est un trio de power rock puissant et mélodique. Aussi suicidaire commercialement qu’a pu l’être le groupe fuck en portant son nom, les Buenretiro ont choisi les réceptacles de nos fondements comme blason. Nous nous plaignions souvent de la production anale de certains musiciens, ce trio choisit de la réceptionner, faisant oeuvre de recyclage. Avec ce troisième album, c’est a un habitué des composts que l’on rend hommage, à moins que ce soit la coquille qui fasse tourner la tête et aussi la musique. Pas toujours très fines, les compositions du trio laissent entrevoir des arpèges lumineux, comme une fleur au milieu d’une fosse à purin. Trés loin du post rock, le trio l’est aussi des latrines, escargot donnant des signes d’avancée rapide vers une reconnaissance autre que celle d’une dame pipi. Même si Berlusconi est de retour et que Materrazzi foule les pelouse, nous avons encore de l’espoir en l’Italie.

De ambula records