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Une fanfare norvégienne a plus belle allure qu’une fanfare française. " What we must " en haute voltige, en rentre dedans. Jaga Jazzist prend un virage, sur les routes glacées, forcement délicat. N’empêche que ce nouvel album sonne comme le parfait mélange entre Tortoise et Godspeed You Black Emperor ! , soit des trompettes, un petit xylophone, une grosse batterie, et de fantastiques montées qui vous prennent par le col, et vous envoie valdinguer. Fini le groove de " A Livingroom Hush ", la troupe à Lars Horntveth a décidé de faire accélérer notre cœur. Et ils frappent fort d’entrée avec le morceau du disque, le fantastique " All I know is tonight " fracassant de beauté, de force, et de maîtrise. Un retour en force de la guitare, des morceaux rageurs, ces trompettes toujours aussi lointaines et réconfortantes. " What we must " est le nouveau visage de Jaga Jazzist, un visage convaincu et convainquant, les traits tirés par le froid, mais avec les plus beaux yeux du monde. En seulement sept petits morceaux, la fanfare norvégienne, prend du plaisir, nous en donne, et surtout ces jeunes gens semblent avoir mûris plus vite prévu. La route sûrement. " What we must " est un bel effort collectif, qui ne pourra qu’être concrétisée que par la scène. " For All You Happy People ", merci ils ont pensé à nous. Une vraie merveille. En vous remerciant.




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