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Cette première compilation de l’association a tant rêver d’un roi devrait déjà ravir les farouches défenseur du disque comme objet. Saluons ici le superbe packaging de cette compilation de onze titres qui nous ravira en son début avant de glisser vers des falaises desquelles nos attentes finiront par se suicider. On retiendra de cette compilation les catchy Beessies et ce gros son de basse qui nous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps nous étions prêts à payer pour voir sous le corsage de la chanteuse d’Elastica. Chez beessies on prierait pour voir l’intérieur de la tête. On retrouvera avec plaisir le dutronesque alka seltzer in the wine des célèbres Michel & Michel. Sybil Vane nous fera un nouveau coucou les enfants de son circus lui donnant tout les espoirs. Si Prosper ne nous fera pas youp la boum, testuo lui donnera des signes d’inquiétude à son entourage par son instabilité. C’est en son milieu que la compilation prendra une autre dimension, avec Eddy Crampes offrant Warsaw morceau épineux de son premier album que nous vous conseillons plus que chaudement. Dominique A encore dans les geôles des Oslo Telescopic. Puis il sera temps de passer aux fouilles archéologiques (les hormones et les scabreux les Yves). On passera dés lors à autre chose ne nous attardant que sous la contrainte sur les master and servant (imaginez un groupe du nom de motley crue chantant du Lorie, la contradiction est ici la même) ou autre tappeto traci. Compilation difficile et adepte du grand écart, A Tant Rêver Du Roi joue son rôle de passeur.




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