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Ces héros ont sans doute perdu la tête mais certainement pas la voix. Une voix –celle d’Alela Diane- devenue une amie proche à force d’écoutes répétées et religieuses depuis sa découverte en 2007 avec The Pirate’s Gospel, le genre de disque que l’on tient toujours bien près du cœur. S’il ne s’agit pas d’un nouvel enregistrement de la Californienne –son prochain album paraîtra le 17 février prochain sur le label Fargo Records et devrait la consacrer définitivement comme la Karen Dalton ou la Vashti Bunyan des années 00- mais du projet des producteurs Eddie Bezalel (Mark Ronson) et Hugo Nicolson (Primal Scream, Radiohead...), son empreinte marque les dix reprises de titres dont la paternité revient à l’origine à Daniel Johnston, The Jesus & Mary Chain ou Nick Cave notamment. The Silence Of Love entraîne la vocaliste sur des pistes pop protéiformes savemment réarrangées et souligne l’intelligence d’un songwriting que l’on savait déjà hors paire. Revisités, « True Love Will Find You In The End » de Daniel Johnston devient une mélopée brumeuse, “Just Like Honey” (The Jesus & Mary Chain) une circonvolution pop lumineuse et « Hey, Who Really Cares ? » (Linda Perhacs) une manière d’adresse aux cieux saisissante. On ajoutera que le disque se distingue par sa cohérence et le soin apporté à une production au poil. Et tant pis alors si notre amour pour lui ne reste pas muet.




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