Si un nouveau metteur en scène décidait de donner à la solitude des champs de coton de Koltes, une empreinte musicale comme Chéreau avait pu le faire avec Massive Attack, Make my day pourrait trouver en ce texte un appui, un moyen de transport. Comme pourrait l’être un album de radiohead sans Thom Yorke, today never dies est un Kid C sans les possibilités de repos dans la tourmente que peut être le chant de Tom. Dans la promiscuité d’une machine refermée sur elle-même, et ne poussant que vers l’intérieur, Make my day ne trouve jamais le repos, faisant même une halte chez le premier relais château de fatima Mansion sur la carte. Possédé (je vous le dit les moyens de communication sont dirigés vers l’intérieur) make my day frise le cataclysme sous nos pieds, que même les effets pour une fois surprenants du dernier Spielberg ne pourront égaler. Make my day a épousé une ombre dans un champ de coton que seuls les amateurs pourront retrouver. Vive la vie, même intérieure.