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Le choc est rude ! Imaginez je rentrais à peine d’une cure de musique electro à tendance reposante, et voici que l’on présente sous les oreilles le retour d’une daisy chainsaw dans un orchestre médiévale en plein hystérie. Troubadours et les animaux (birds of paradise) sont à l’entrée d’un château fort, hanté. On croise alors Nico chez les fous. Finissant par se calmer, on la prend alors pour un pj harvey au cachot, ou dans une tour cernée par des chauves souris. La folie comme exégèse de la peur. Chanter pour faire disparaître les esprit frappeurs ou les monstres des gargouilles. La dames à aussi des mains (leader of changeand the leader of within) pour faire danser les esprits. On a parfois du mal à comprendre les démons. Comment peuvent ils encore s’approcher de la dame sans avoir peur pour eux même. C’est dés lors une transe machiavélique et excentrique qui se déroule dans nos oreilles. Arrivant à prendre le contrôle de la situation (tampico) au milieu des monstres enchaînés, elle passe la noël chez Tim Burton au milieu des morts. Une fois la brume partiet et les craintes dissoutes, arrive ce que l’on attendait, des chansons et la possibilité pour Kathleen Baird d’en découdre avec rid of me (no fafe). Chanter faux peut alors amener des vocations. Ce soir ce sont les feux de la saint jean qui vont utiliser spires that in the sunset risc comme musique de fond, nous entraînant dans une ronde de deca-danse. Dés lors elle aura beau se parer d’incantations pour éviter le retour (moonhouse) rien n’y fera, chassant le naturel il reviendra au galop, comme si la peur et l’ivresse étaient les moteurs nécessaires à la bonne marche des choses. J’ai bien vu un démon traverser mon bureau, mais il avait encore plus peur que moi. Hystérique histoire.




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