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Nous avions quitté Selar après une participation à une de nos compilations. Sans nouvelle, nous avions quasiment oublié le groupe lyonnais autant au profit de groupes de la cité des gones que des nouveaux groupes. Selar c’est d’abord des pochettes réconciliant le fan club de Thales et les apôtres de la courbe. A l’image du groupe, les pochettes allient à la fois les constructions sans surprise et la souplesse de leur interprétation, la malice de leur arrangement. Anomalie géographique, Selar trouverait plus volontiers sa place en Arizona que dans la patrie nouvelle du football. Burning Ground confirme les appointances du groupe avec les défunts Grandaddy. Grandaddy aurait écouté la pop anglaise dans une ferme la reproduisant que grâce à la mémoire. De cette faculté le groupe se serait au fur et à mesure départie pour se dessiner (les pochettes ?) un monde aussi tendre et beau que complexe. Car si la simplicité ne fascine jamais, elle est souvent le résultat d’un travail acharné. Mélangeant structure pop à savoir faire pop, Burning Bround garde du début à la fin un souffle qui alimentera une voile sur une mer amie. De speak anew (petite merveille) et sa basse anodinement addictive à city girl en passant par full ace c’est à une révélation qui ne sautait pas aux yeux qui prend forme…Selar est notre REM, notre liaison entre deux mondes que nous adorons, le tout en une splendide dentelle. Nous ne quitterons plus Selar.




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