Il y a dans la pop anglaise deux sortes de vocation. Celle de radiohead ou coldplay (là c’est pour rire !) Qui vous installe dans un inconfort dans les premières écoutes et celle plus reposante, servant dans la majorité des cas de fond sonore, plaisant mais pas transcendant pour les repas de famille, histoire de, malgré les goûts de chiottes du reste de la fratrie, rester en accord avec sa ligne de conduite tout en devient un peu de sa route. Ce nouvel album solo de l’ex the verve, le grand (par la taille) richard aschroft, dernier choix chez afflelou pour les campagnes publicitaires de l’ancien président des girondins. C’est soyeux, c’est calme, on sent les minutes derrière un piano, du mauvais côté des touches, à regarder le plafond en remettant à demain la mélodie du jour. Car Richard aschroft des buy it in bottles il vous en pond des tonnes, cela en est même gênant pour la concurrence qui elle est quasi obligée de ne pas…. rigoler en écoutant bright lights. Richard et sa verve a gagné ses galons de popstar en volant, et se sont les mains dans le sac que celui ce retrouve, d’où l’explication de la fainéantise de ces morceaux (ben oui, allez jouer de la guitare ou du piano les mains dans un sac, bande de rigolos). En dix morceaux, richard aura réussi à vous vider votre table, faisant même du plateau de fromage une victime de l’exaspération des convives pendant le catastrophique god in the numbers. Vexé sur le coup, vous refermez la porte derrière vos hôtes ainsi que le boîtier du cd, heureux de posséder enfin l’objet qui manquait à votre collection, le disque pop d’ambiance qui vous accélère un dîner avec des convives chiants. Le malheur c’est que les chiants ont souvent mauvais goût !! Pour Noël j’ai au moins Low pour garder tout le monde. Richard lui il fera l’Épiphanie, je déteste les rois, histoire de remplacer la galette par de la soupe.