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  • 27 février 2010 /
    Pokett
    “crumble”

    rédigé par gdo
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On ne remerciera jamais assez gutenberg d’avoir inventé l’imprimerie, et donc de nous donner la possibilité des siècles après de mettre une étiquette sur une chose afin de ne pas la prendre pour une autre. Vous allez me dire bon alors le rapport ? et bien si sur ce cd de pockett rien n’était inscrit, je me serais crû en présence d’un album d’Elliott Smith, et un album optimiste, gai et bourré de mélodie accrocheuse et terrassante. Repéré avec davide balula, Pockett alias Stephane Garry vient de nous donner le dernier coup de grâce, et nous annoncer l’arriver de l’automne et de ses couleurs chaudes, mais de ses températures froides que nous maîtriserons grâce à ces belles melodies moelleuses. Réchauffantes mais poignantes à la fois (l’enorme Fall), les chansons de Pokett sont promises à nous suivre tout au long de nos vies, car s’il est impossible de tomber sur un morceau comme carthago depuis des lustres, il est tout simplement illusoire d’attendre accueil plus ambitieux et réussi d’ici longtemps (sur sun gastr del sol renaît de ses cendres). Si la petite-fille apprend une nouvelle de nulle part pour les besoins d’une photo scolaire, ou d’une mise en scène familiale à des fins historiques, nous venons d’en apprendre une grande, crumble est un disque fantastique. On en remerciera jamais assez Stéphane Garry.




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