Comment écrire une chronique post raz de marrée médiatique ? Comment ne pas aimer le dernier Bjork sans y laisser des plumes (celles du cygne).Ce disque en apparence minimaliste à la légèreté et à la musique cristalline devrait être pour cette année 2001 le blockbuster qui écraserait tout (c’est aussi antinomique que lipietz tête de liste chez les verts).Bjork cette fée folle (animalbizarre ?) Revenant après une longue absence et le succés d’homogenic sans la couleur. Un retour en blanc……et blanc. Est-ce une quête pour la pureté ou une indigestion de neige pour cet objet immaculé de blanc. Derrière ses symphonies d’horloge suisse, bjork cache une castaphiore en devenir. Bjork fait de plus en plus le ménage chez elle et aligne sur sa liste des commissions les détergents plutôt que les friandises. Comme l’enfant que je suis les friandises me manquent, et de peur de salir je préfère m’évader ailleurs loin de cette virginité sans aspérité.