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  • 3 mars 2008 /
    Frank black
    “dog in sand”

    rédigé par gdo
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Après deux derniers passages au rayon charcuterie, vraiment gras du bide, le gros Frank n’était plus notre préoccupation première. Il faut même avouer que nous n’avions assez facilement rangé dans la grande histoire des loosers affligeants, croyant pouvoir refaire jaillir ce feu sacré. Depuis la fin des pixies (qui refait surface d’ailleurs au même moment avec une compilation de face b, comme pour encore mieux étalonner le dernier projet de Frank) Frank a réussi deux disques solo de bonne facture, de la bonne pâtisserie, le dessert avant la grosse charcuterie qui suivra. Dog in sand est donc le dernier met de l’américain. D’entrée de jeu le gros black se présente avec son gros nez rouge et le courage de poser la longueur en tête de gondole. Chez lui on commence peut être par la fin, en témoigne son début de carrière solo où le dessert précéda la charcuterie de ces troisième et quatrième albums. I’ve seen your picture nous emmène en douceur vers du Pixies pur jus (st francis dam disaster), une sucrerie de plus à consommer sans modération. Sans conteste un futur grand classique du gros black, tout comme le Robert onion où son intro typique assoie du grand Frank ou du grand comique à vous de choisir. L’art de la dérision est toujours aussi déraisonnable et ce n’est pas ce stupid me (un autoportrait dans la grande tradition de la glace imposante et déformante) qui clôturera ce caractère. Comme chaque bon géomètre, Frank black sait que le milieu doit faire cohabiter deux côtés distants, et ce bullet touche à merveille sa cible. Un diamant noir à l’accent revenchard. Alors que le swimmer ridiculise le u2 de atyclb avec sa touche de simplicité, l’hermophraditos (elle limite grassouillette en début de cuisson) laisse traîner ses ingrédients dans un bac à sable, ou sur la plage d’I’llbe blue la voix limite enfantine La mer puisque c’est elle qui accueille llamo del rio (survivante de la folie de come on pilgrim) sur un tapis d’huile. Rien n’est vague, sauf peut être cette chronique. Pas encore vraiment soigné son taux de cholestérol (if it takes all nignt), dog in sand, chanson titre, sublime balade, nous rassure sur l’avenir d’un crooner en devenir. Frank black est de retour, et nous en sommes heureux.




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