Mais que m’arrive t’il. Après avoir snobé à sa réception le premier EP de Barbara Carlotti pour en faire maintenant mon disque de chevet, souhaitant solder les comptes je me plongeais délibérément dans ce cd de Komakino histoire d’enfin écrire quelques lignes sur un cd qui n’avait pas attiré mon attention. L’air malin, me voilà donc réduit à des plates excuses pour ce mois de retard illégitime, car Komakino c’est toute mon adolescence réuni en un cd avec en prime une reprise de Frank black (sublime version de Nadine) histoire de faire ressurgir mes vieux démons, devenir gros pour avoir peut être du talent !!. Parenthèse refermée, komakino brasse large dans ce que l’indie pop de la fin des 80’s et le début des 90’s a pu accoucher de mieux avec un soucis à la fois du compilateur et du fan absolu. On croise les fantômes de my bloody valentine (retour en force dans l’imaginaire de nos musiciens) sonic youth ou autre boo radleys loin du wake up. On croise surtout une voix nonchalante et reposante frisant la perfection dans le genre. Que ce soit dans le plus simple appareil (duplicate) ou derrière un mur sonore (jezabel) Komakino prend un flambeau qu’on souhaite visible du haut d’une montagne le plus vite possible. L’histoire de ce disque est du pauvre chroniqueur que je suis est celui de l’amour des timides, le vrai celui qui dure. A découvrir absolument.