Comment faire pour survivre à un chef d’œuvre comme deserter’s songs. L’alternative que nous proposons et de retourner à la pêche à la ligne et de ranger définitivement les instruments sous peine de se voir embarquer dans un migration secrète qui me fera dire en pleine rue un casque sur les oreilles, oh bordel j’ai perdu quinze euros. Si all is dream avait déçu que sera la réaction avec ce nouvel opus. D’un grandiloquent proche de l’indigeste, mercury rev ne barbote plus, mais avance plutôt tête baissée, ne s’arrêtant devant rien, pas même devant la pochette en quatre par trois de deserter’s songs sur le bord de la route. Si le groupe reste impeccable (même plus) sur scène il se voit affubler ici de frusque en papier tue mouche, ramassant tout ce que peut compter d’espèce de reproducteur. La grâce a beau être là, elle surnage derrière un mur ce chantilly, faisant plus penser à la bande original d’une adaptation par Disney d’un roman pour enfant que d’un disque de mercury rev. Cruelle déception ou chipotage de ma part, toujours est il que le cocon a bonne mine et que la belle envolée à du plomb et pas que dans les ailes. Un joli jouet cassé.