J’aimerai un jour que Phoenix fasse un disque avec seulement 6 ou 7 chansons et qu’ils nous virent tous les morceaux inutiles qu’ils mettent sur leur disque pour faire genre. Une fois le point commun à chaque album de phoenix évacué, on peut un peu plus se concentrer sur ce nouvel album. " It’s never like that " est un peu différent de ce qu’ils ont fait auparavant, par le fait que le disque a été enregistré en live. Chose qu’on n’aurait jamais pu croire de la part du groupe. Du coup au début ça fait bizarre, il y a le côté cheap qui disparaît un peu, pour donner un disque de rock adolescent. Pas très enthousiasment…Puis en fait des morceaux se détachent (comme toujours chez eux) et surtout cette impression que finalement le disque est beaucoup plus homogène qu’avant. Ca démarre en trombe avec les très bons " Napoleon Says " et " Consolation prizes " dont on sait dès la première écoute qu’on retiendra l’air à coup sûr. Puis après on enchaîne avec de bons morceaux, sans être non plus transcendant, souvent marqués par un ou deux bons passages, nous rendant encore plus frustrés. Et puis on repart avec une salve de très bons morceaux " Lost and Found ", " Courtesy Laughs " et ce " North " intéressant, instrumental. On joue aux montagnes russes. Les morceaux sont plus simples, encore plus efficaces, un disque de guitare, différent d’un disque de pop classique. Réellement différent de leurs disque passés. Et finalement ce n’est pas plus mal, car on apprend à connaître une nouvelle facette de Phoenix. Alors on est parfois à la limite du morceau pour teenager, mais finalement les quatre gars de Versailles s’en sortent plutôt pas mal. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai cette forte sympathie pour la musique de Phoenix. " It’s never like that ". En vous remerciant.