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Ce groupe parisien avouant les influences, perceptibles mais bien assimilées, de Brian Wilson, Syd Barrett, Terry Ryley et autres Kinks, nous offre ici cinq titres enchanteurs, assez psychés, aux sonorités mod et à la classe toute british. Dorian Pimpernel se compose de huit personnes et cela se ressent dans l’instrumentation, riche et variée mais surtout envoûtante. Orgue, wurlitzer, synthés, glockenspiel, melodica, percussions, ukulele, hautbois viennent se joindre aux traditionnelles basse-guitare-batterie et, aidés en cela par une touche d’électronique savamment distillée, élaborent de superbes petites comptines musicales. A l’image par exemple de " Daucus carota " et de son intro qu’on jurerait sortie d’un manège d’antan et dont le pouvoir d’évocation nous amènerait presque à remonter sur les chevaux de bois de notre prime jeunesse. La voix angélique se marie fort bien avec une trame sonore riche mais digeste et renforce le charme de ces compos sur lesquelles chaque détail est peaufiné, chaque note juste, et dont la tranquillité et l’ingéniosité fait qu’on n’en décolle plus, qu’on se retrouve irrémédiablement séduits. Brumeuses et discrètes, à l’image de leurs géniteurs autour desquels plane un mystère qui semblerait ne faire qu’aiguiser la curiosité du public, ces cinq chansons augurent d’un avenir radieux, pour peu que les parisiens sortent de cet anonymat certes quelque part protecteur mais ne facilitant pas forcément l’avancée. A écouter, à découvrir absolument et très certainement à voir, l’enchantement dû à ce " Demo tapes " prenant très certainement une toute autre dimension sur scène et le groupe nous réservant un voyage sonore et musical sans aucun doute marquant sur les planches de France et de Navarre .




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