> Critiques > Autoproduits


  • 8 janvier 2008 /
    De volanges
    “the outcast”

    rédigé par gdo
      notez cet album


Les membres de Volanges ne diront jamais le mot corde sur une scène. Non pas par superstition si bien raillé par Desproges, juste car cet ustensile de jeux basques et aussi celui avec lequel l’icône noire Ian Curtis est partie sans laisser d’adresse sauf peut-être dans notre inconscient et dans celui de de Volanges. Impressionnant, de Volanges à la classe de Kat Onoma (cette façon de chanter en anglais avec la même sécheresse que Rodolphe Burger énervé) la tension de Joy Division qu’Interpol tâte par intermittence et enfin une coloration teutonne (3) qui accompagne la lecture des bienveillantes (calle d’armoire 2006) avec une curieuse adéquation. Disque noir comme on savait en faire quand on pensait à l’avenir comme à une énorme supercherie, The Outcast est de son époque, celle de l’avenir dans le brouillard sous des douches de sang. Batterie sèche et sans forfanterie, guitare aux ciseaux hachant le silence comme un cri strident, basse au bord du gouffre, et enfin un chanteur entre Ian Curtis et Jeffrey Lee Pierce, un chanteur d’outre tombe qui fait de ses interprétations des moments de démence contrôlée que l’on ne croise plus. Dément.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.