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  • 11 janvier 2009 /
    Day one a porno
    “emergency calls”

    rédigé par gdo
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J’ai quand même vachement hésité avant de vous faire part de mon avis sur d’Ermergency Calls, balançant entre ma fâcheuse manie de voir toujours de l’ombre derrière quelqu’un et de trouver cela anormal et mon intérêt face à un groupe qui en dépit d’un gimmick vocal à la longue énervant touche mon attention. On pense souvent (les effets de voix version caisson à l’hélium) au Suede Circa 1992, mais un Suede qui reviendrait avec comme terrain jeu plutôt celui des enfants de la noisy pop plutôt que ceux du glam (taste the inside her). Pas non plus badcave DOAP est à l’image de ces groupes dans la mouvance de Ride, qui signifiait par leur chant leur exaspération, parallèle sonore à cette façon si particulière de regarder ses pieds plutôt que son public. Bauhaus sans le grime, DOAP joue au chat et à la souri avec la lumière, comme pour mieux voiler sa part d’ombre. Entre le chaud et le froid, entre l’envie d’en découdre et la peur (peut-être) de trop vite se prendre les fers du passé, DOAP à la technique et l’inspiration, ne lui manque plus que la résonance…. Autre par que sur la voix.




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