Enregistré live ce disque de ça dépend des mouettes est une sorte de red snapper sans le charme, de part une assistance trop proche, une assistance amie, donc excluent de celui qui est ami de ses enceintes. Faisant abstraction de cela on se trouve très vite dans un univers electro jazz, en carambolage non contrôlé (huis clos) dans un tunnel en construction dans une mine de charbon blanc. On file, on se cogne, on se fait mal, on rigole, on en vient à adorer le sample et l’appeler papa. Puis on entre une transe jazz (chaman) à se faire dégommer par une mouette la moumoute molle et mise sur votre tête. L’heure d’un long baiser est alors arrivée, pas toujours assez langoureux pour mettre notre corps en émoi, mais juste assez pour lui prodiguer des spasmes afin de croiser le fer avec une danseuse du ventre. Loin d’un fait divers sombre et haletant, la migration des mouettes se fera après un signe de ralliement. Une avancé progressive avant de se faire folle à l’approche des nouvelles côtes amies. Le long de celles-ci elles trouveront un loch Ness des profondeurs ne demandant que de la compagnie, celle par exemple d’un garde d’élite de la mine d’une mouette en vol éthylique. Ce live au baloard n’est pas seulement la séquence du spectateur, l’auditeur y trouvera son compte lui aussi.