Pour illustrer son ep éponyme, the garçon a choisi une image télé du film le village des damnés, histoire d’un village possédé par une bande de marmots blonds, aussi sympathique avec les habitants que les talibants avec leurs femmes. Pour le son on peut croiser un vieux Bashung electro pop (Aphrodite) reliquat des 80’s avec un son plus étouffé, évitant la surenchère plastique collante de sucre. Avec derrière on se trouve entre Mathieu Boogaerts et une parodie textuelle involontaire des affres adolescentes et boutonneuses de Sirkis. Mariée avant glisse vers le non-sens, non sans humour lexical et musical, avec comme question obsédante, et si cela n’était que du troisième degrés. Là est la question avant d’écouter la suite. The garçon n’est il pas un groupe parodique ? En somme déclame à la façon de Bashung encore une fois, sur une boite à rythme mal nourrie. Pour la fin c’est Martine qui prend les commandes, un taxi girl asexué et branlant un sexe rachitique et honteux du bout des doigts. Martine est à l’image de the garçon, nous rendant sa langue, chaloupant et croquant ce qui est nécessaire à une rythmique même bancale. Seront ils damnés ces garçons ? à vous de répondre.