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  • 3 janvier 2008 /
    Krotz Strüder
    “dedalus Geist (II)”

    rédigé par gdo
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Julien Grandjean a beau nous montré qu’il connaît le langage des signes, nous savons surtout qu’il connaît celui des poètes. Utilisant des auteurs allant d’Emilie Brontë à Raymond Queneau en passant par Pessoa ou Dickinson, Julien franchit une marche solide mais haute. Compilation d’une discographie déjà bien remplie, « dedalus Geist II » est une arme à double tranchant. Il y a ces textes chargés d’histoire et de fantômes ou d’amour passé. Il y a cette musique mise au service de ces textes, une musique dépouillée et claire, un vrai plaidoyer pour l’épure, trouver le beau et ne jamais le quitter, sauf pour lui donner la mort. On reste sans voix sur des chansons comme « diéser welt » ou « around my bed », préférant quand il ne manie pas notre langue, celle-ci semblant souffrir de cette atmosphère entre onirisme timide et teinte baroque. Pas un hasard de retrouver « l’insoumission » de Charles Cros sur ce disque, car les mots collent à ce disque qui ne fait pas de cadeau à la passivité et la négligence, mais qui pense à l’épicurisme, la perfection naissant de ce mode de vie. Bouleversant.




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