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Il y a à peine six mois que nous connaissons François Virot, et il est déjà au centre de pas mal de nos conversations. œuvrant chez les excellents Clara Clara en tant que percussionniste, François est aussi un musicien qui ne s’ignore pas, grattant sur tout ce qui a des cordes depuis l’âge de 7 ans ». Yes or no », son premier album est en quelque sorte la somme de plus de 15 ans de musique, quinze ans à maltraiter sa guitare et à disséquer le folk avec un sourire sadique, celui que nous pouvions avoir quand il s’agissait de disséquer une grenouille en sciences naturelles. La première impression me ramenait au Sentridoh de Lou Barlow, la qualité sonore ici en plus, mais c’est surtout chez les contemporains d’Animal Collective qu’il faudrait aller chercher une correspondance. Jouant avec sa voix comme avec ses instruments, François émeut autant qu’il secoue. Difficile de ressortir un titre, tant l’union de ce disque fait sa force, et le rend même attachant, on ne sépare jamais ses enfants sans conséquences. Reprenant Billy Holiday pour le plaisir et peut être pour toucher les nages, François reprend surtout la base de la musique pour un ressenti qui est celui que nous pouvons avoir un jour d’éclipse, le corps se frottant au sol en signe d’apaisement et de reconnaissance envers notre mère la terre. Un corps, une guitare, une vie et une âme d’enfant qui permet de ne pas passer à côté de l’essentiel le bonheur. On a beau cherché un disque plus attachant, on ne trouve pas. Yes yes yes yes yes yes yes…




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