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Après « prêt à porter » et « paradoxes » nous nous doutions que les Sybil Vane allaient continuer leur mue progressive, pour réinventer un format, ou tout simplement à ne pas rentrer dans un seul vêtement à sa taille. Si on pouvait émettre des doutes sur l’intérêt de tout éclater ou de tout rallonger, on ne pouvait pas en émettre sur l’écriture des palois, glissant dans les interstices de leurs portées des arrondis et des lumières, transformant des mélodies en rencontres inoubliables. Avec « the locked suitcase » on se perd souvent, on a du mal à recoller les histoires sur la musique, comme si un décalage volontaire était là pour faire perdre pieds aux auditeurs. Faisant du vêtement un fil d’Ariane de leur discographie, les Sybil Vane ne retournent jamais leur veste, ils s’amusent juste à la découdre et à déplacer des pièces de celle-ci. Avec des habits parfois trop grands et des références ombrageuse (oscar wilde) Sybil Vane devrait gagner un public plus élitiste qu’éclectisme, un public qui a pour maxime que le chemin le plus court n’est jamais le meilleur, que la ligne droite est juste une ineptie pour faire de l’ennuie une nourriture pour les moutons bêlants. Sachez que la ligne droite est ici prohibée, pour l’ennuie on vous laissera juge sur la globalité.




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