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  • 11 janvier 2008 /
    Vane, Sibyl
    “Prêt à porter”

    rédigé par gdo
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Jeux de piste ou non, Sibyl Vane en tout les cas brouille, nous promenant chez Dorian gray pour se cacher derrière la beauté diaphane d’un top model, nous perdant définitivement entre le noir et le blanc dans un gris précieux et reflechissant. L’ouverture est hypnotique, une attaque de robot par des scories infectieuses, un autophage qui se fait manger de partout. Délivrant un post rock ondulatoire, Sibyl vane ne pouvait que s’adonner à disligado, un tortoise très sixtie ou un mogwai dans une salle de jeu comme intro à une diatribe d’une girl très riot et vulgaire à souhait. Une cavalcade punk dans un nuage de poussière. Comme il est question de prêt à porter le code vestimentaire est détaillé, il est chahuté et simple, un code post rockien sans déchirure ou mauvaise couture, un cadre classique et profondément chique pour un morceau qui se tourne au fur et à mesure autour, pour se transformer en merveille pop. Un défilé se termine par la figure de proue de la collection, la robe de mariée. Dress code est la robe de mariée de cet album. Avant de nous quitter un interlude nous arrive du fin fond de l’entre deux gaia et fantôme de final fantasy et nous amène sur Your weight, un morceau qui laisse un arrière-goût de rock progressif. Une robe pour john rafale, celui qui habille les gros alors que jusque là Sibyl vane taillait du sur mesure pour beauté longiligne. Un accident de parcours qui ne fait que rehausser encore si cela était nécessaire la beauté de cette collection de chanson. Sybil vane pour le dés d’or d’un futur proche.




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