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A l’écoute de The Concretes je remonte à la période de déniaisement d’ADA, quand sous la fois de la chronique du premier album de Elk City des labels ont posté un petit mail, m’offrant la possibilité de picorer dans les rayons d’un disquaire virtuel, les disques qui me faisaient envie. The Concretes à ce côté pop faussement sucrée de Elk City. Les chansons de hey trouble semble sortir d’un vieux carton de disques laissés dans un grenier, prenant la poussière de la fin des années 60. Arrivant tout droit de la Suéde, le groupe en est à son troisième album, un disque ambitieux mais jamais démonstratif. L’ampleur que peuvent prendre des morceaux comme whales heart, est le résultat d’un alliage entre le Velvet Underground et Arcade Fire, mais habillé de façon gaie, jouant sur la couleur pour casser la mélancolie. En entendant Turn Turn Turn around de la bouche de Lisa Milberg Ce sont des trémolos que nous entendons, et des larmes qui nous inondent. The Concretes jouera de ses contrastes, changeant le fusil d’épaule, la gâchette visant toujours dans le mille (keep yours) comme dans les tripes (Souvenirs). Souvenirs est une chanson entêtante qui semble tenir sur rien, sur une corde raide et fragile, transposant en musique ce que Clint Eastwood arrive à nous faire ressentir dans certains de ses films, un sentiment fort dans un champ de désespoir qui ne se sait pas si nu. Attention se disque va se loger pour des lustres dans votre playlist. Epatant et troublant.




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